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Les cheveux ont joué un rôle important dans la culture des anciennes civilisations africaines. Ils symbolisaient les antécédents familiaux, le statut social, la spiritualité, la tribu et l'état civil d'une personne.

Dès le XVe siècle, différentes tribus utilisaient les cheveux pour montrer leur hiérarchie sociale. Les membres de la royauté portaient des coiffures élaborées comme symbole de leur stature.

Les cheveux étaient également un symbole de fertilité. Si les cheveux d'une personne étaient épais, longs et soignés, cela signifiait qu'elle pouvait avoir des enfants en bonne santé. Si une personne était en deuil, elle ne prêtait que très peu d'attention à ses cheveux.

turban africain

Les coiffures des femmes africaines

Les cheveux étant une partie élevée du corps, les communautés anciennes croyaient qu'ils aidaient à la communication divine. Cette croyance est la raison pour laquelle la coiffure était confiée à des parents proches. Les gens pensaient que si une mèche de cheveux tombait entre les mains d'un ennemi, le mal pouvait arriver à son propriétaire.

Les cheveux étaient une activité sociale importante, surtout chez les femmes. Les gens avaient la possibilité de se rencontrer tout en se coiffant les uns les autres. La tradition commune de la coiffure existe encore aujourd'hui.

L'Afrique est riche de traditions et de styles de coiffure anciens. Voici une histoire de coiffures et de traditions capillaires notables de tout le continent.

 

Dreadlocks de la tribu Himba du nord-ouest de la Namibie

Pour la tribu Himba, les cheveux indiquent l'âge, l'étape de la vie et le statut marital. La tribu vit dans la région nord-ouest de la Namibie.

 

Les membres de la tribu utilisent un mélange d'ocre broyée, de poils de chèvre et de beurre pour créer leurs dreadlocks. Ils ajoutent également des extensions de cheveux lorsqu'ils tissent leurs dreadlocks.

Les adolescentes portent des tresses ou des dreadlocks qui pendent sur leur visage. Cela symbolise le fait qu'elles sont entrées dans la puberté.

Les femmes mariées et les nouvelles mères portent des coiffes Erembe faites de peau d'animal. Les jeunes femmes qui sont prêtes à se marier nouent leurs dreadlocks pour révéler leur visage.

 

Les hommes non mariés portent une seule tresse pour montrer leur statut. Une fois mariés, ils se couvrent la tête pour ne plus jamais les dévoiler en public. Ils n'enlèvent leur couvre-chef qu'à l'occasion d'un enterrement.

Top 20 des coiffures pour femmes africaines; cheveux africain

 

Tresses et perles de la tribu peul de la région du Sahel et de l'Afrique de l'Ouest

Les Peuls, ou tribu peul, sont la plus grande tribu nomade du monde. Ils peuplent la région du Sahel et l'Afrique de l'Ouest.

La coiffure traditionnelle de la tribu est une grande tendance dans le tressage contemporain. Les coiffeurs l'ont appelée tresse peul.

Les femmes tressent leurs cheveux en cinq longues tresses qu'elles accrochent ou bouclent sur le côté de leur tête. Elles complètent la coiffure par une coiffure au milieu de la tête. Elles décorent leurs cheveux avec des perles et des cauris.

Les jeunes filles attachent les pièces d'argent de leur famille et de l'ambre sur leurs tresses comme symbole du patrimoine. Elles ajoutent également des pièces de monnaie et de l'ambre à des fins esthétiques. Cette tradition est une tradition que les familles ont conservée à travers les générations.

Tresses et perles de la tribu Wodaabe de la région du Sahel et de l'Afrique de l'Ouest

La tribu Wodaabe est un sous-groupe de la tribu Fulani qui réside également dans la région du Sahel et en Afrique de l'Ouest. Il s'agit d'une tribu nomade de pasteurs dont la population est estimée à 100 000 personnes.

Les filles et les femmes Wodaabe portent leurs cheveux comme leurs homologues peuls. Elles font quelques tresses sur leurs cheveux et ajoutent une coiffure au milieu.

Elles décorent leurs cheveux avec des perles et des cauris.

 

Dreadlocks ocre de la tribu Hamar en Ethiopie

La tribu Hamar est une communauté pastorale qui vit dans la vallée de l'Omo en Ethiopie. Sa population est estimée à 20 000 personnes.

Les femmes Hamar portent de fines dreadlocks ocres, appelées goscha, sur leurs cheveux. Elles créent leurs dreadlocks en liant l'eau avec de la résine. Pour ajouter à leur apparence distincte, les femmes portent des bijoux africains colorés en perles.

Les préadolescentes portent leurs cheveux en tresses qu'elles décorent avec des perles.


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